Nous nous sommes construit un monde du travail qui tourne vite vite vite. Plus que jamais aujourd’hui, on a souvent l’impression d’être emportés par ce courant, seuls devant nos écrans d’ordinateur, pas tellement concentrés, mais pas vraiment le cerveau à off non plus.
On essaie de tout terminer avant 17h00, mais le bruit de la machine à laver dérange et les enfants aux nez qui coulent ne vont plus à la garderie. Alors on se dit que ce n’est pas si grave, que ça sert à ça la “flexibilité” après tout, qu’on terminera de préparer notre meeting à 20h, 21h, peut-être 22h.
Le matin arrive rapidement et en se réveillant, c’est évidemment plus facile d’attraper notre cellulaire sous l’oreiller que de se lever pour ouvrir les rideaux. Par réflexe, on regarde nos courriels: un heureux mélange de pro et de perso. Puis bon, rendu là, c’est trop d’en faire fi : un petit regard à l’application Slack et voilà qu’on aperçoit le petit point rouge nous avisant d’une notification. Oups, ai-je manqué un message hier?
Une routine s’est installée tout doucement dans notre vie-de-pandémie. Après deux années de télétravail, on réalise soudainement que jour après jour, on étend nos “8 heures” de travail de 6h le matin à 22h le soir. Il n’y a plus vraiment de début, il n’y a plus vraiment de fin. Tout ce qu’il y a, c’est un cerveau en compote, un sentiment d’anxiété, une mauvaise humeur latente et une furieuse envie de partir en vacances.
Ce n’est pas moi qui le dit, plusieurs études confirment maintenant que le fait d’être constamment connectés, disponibles et semi-engagés dans le travail, à toute heure de la journée, crée un sentiment d’anxiété grandissant. Cette fausse “flexibilité” peut également créer des conflits avec nos proches ou affecter notre santé négativement, lorsque nous manquons de temps pour nous entraîner, faire à manger ou bien dormir, par exemple.
À l’inverse, instaurer une heure stricte de fin de journée de travail permet entre autre de :
- Restaurer nos ressources émotionnelles et cognitives ;
- Réduire notre niveau de fatigue ;
- Augmenter notre sensation de bien-être au quotidien ;
- Augmenter notre niveau de satisfaction (autant dans la vie qu’au travail!) ;
- Diminuer notre niveau de stress et le sentiment d’être toujours débordé ; et
- Augmenter notre engagement et notre motivation face au travail.
Et ça, c’est sans parler du temps qu’on libère enfin pour aller chercher un cornet de crème glacée, lire un bon livre ou se faire un petit apéro en plein milieu de la semaine!
Chez Boite Pac, on pense que ça vaut définitivement la peine de changer nos habitudes collectives pour finir - réellement - nos journées à des heures qui ont de l’allure, sans compromis!
Ok, ok, c’est bien beau tout ça, mais comment fait-on pour finalement en finir avec notre journée de travail? Pour décrocher, déconnecter, mettre la “switch à off”? C’est plus facile à dire qu’à faire, ça c’est certain, mais voici un mini plan de match inspiré par Joe Robinson, spécialiste en conciliation travail-famille et gestion du stress.
Rituel post-travail
→ Routine qui permet de se dissocier de toute pensée liée au travail et de s’engager dans des expériences qui permettent de ramener notre tête et notre corps à un état pré-stress. AKA un bouton Reset sur lequel on peut appuyer chaque jour! 🙌
1. Détachement : on laisse le travail au travail et on arrête d’y penser, sans culpabilité! (Difficile pour toi? Prends cinq minutes pour préparer ta journée du lendemain et mettre par écrit les trucs qui tournent en boucle dans ta tête).
2. Relaxation : on prend 30 minutes pour faire une activité qui nous CALME. Ça peut être une petite course, une bonne douche suivi d’une mini séance de méditation, une longue marche pour revenir à la maison, ou tout simplement d’écouter de la musique en prenant le métro.
3. Maîtrise : on fait quelque chose qui nous stimule, mais qui n’est absolument pas lié au travail. Par exemple : on écoute un podcast dont le sujet nous passionne, on apprend à faire une nouvelle recette, on se prépare une petite dégustation de vin, on planifie notre prochain voyage, etc.
4. Contrôle : Finalement, il faut bien prendre le temps de structurer notre vie hors-travail et de se réserver des moments pour nos loisirs, nos passions, notre vie sociale, etc. Quand on y pense, c’est autant, sinon (BEAUCOUP) plus important d’organiser notre vie que nos rencontres clients!
Et vous, à quelle heure finissez-vous vraiment de travailler? Embarquez-vous avec nous dans le mouvement la-journée-est-finie?
Source : Work to live
Article écrit par Catherine, Consultante B Corp (elle/she/her)
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